Jacques Prévert, école primaire en Seine-Saint-Denis, est menacée par l’arrivée d’un nouvel établissement scolaire bobo-écolo flambant neuf. Zahia la directrice de l’école, en quête de mixité sociale, s’associe à Marion, jeune instit pleine d’idées, pour créer la première « école verte » de banlieue et attirer les nouveaux habitants. Mais pour ça, il va falloir composer avec une équipe pédagogique disons… hétéroclite, et pas vraiment tournée vers la nature.
La Cour des Miracles de Carine May et Hakim Zouhani, traite avec humour de la transition écologique et de notre façon de l’aborder. La production a d’ailleurs fait le choix d’accorder les pratiques de tournage au sujet, en adoptant des démarches responsables.
Les équipes de La Cour des Miracles ont été accompagnées par Secoya EcoTournage pour structurer leurs démarches d’éco-production autour des 8 « thématiques pour une production durable » identifiées par ce prestataire d’éco-référents.
Consommer de façon responsable
Au niveau de l’alimentation et des achats responsables, la production s’est approvisionnée en produits locaux, biologiques et/ou de saison, en privilégiant le vrac et prohibant les emballages à usage unique. Chacun avait notamment une gourde réutilisable et une machine à café en grains a été fournie. De même, une mesure plutôt ambitieuse a été instaurée, celle de proposer un menu végétarien par semaine.
La Cour des Miracles a réduit son besoin en groupe électrogène en utilisant des branchements forains pour son apport en énergie. Le décor unique a permis de stocker du matériel, d’éviter des déplacements, d’encourager le recours aux transports en commun et du covoiturage et un vélo cargo triporteur a même été utilisé pour les achats/ enlèvements de l’équipe régie.
Déléguer à des professionnels pour limiter son impact
Pour les déchets, deux prestataires ont été amenés à travailler sur ce projet dont « Fin de Déchets » pour la gestion des déchets et « Green Minded » pour la collecte et la revalorisation des mégots de cigarettes. Les décors ont été récupérés grâce aux réseaux de l’économie sociale et solidaire (Emmaüs, RESSAC, La recyclerie) ou empruntés puis donnés pour perpétuer leur cycle de vie.
En ce qui concerne les dernières thématiques, une communication constante a été faite pour informer les équipes dès l’embauche sur la démarche puis par le biais des feuilles de service, de notes réalisées par Secoya et d’affichages. Enfin, le Carbon’Clap d’Ecoprod a été sollicité pour calculer l’empreinte carbone du projet dans sa globalité.
On espère donc vous voir nombreux en salle pour découvrir notre premier lauréat qui ose se moquer de l’écologie tout en en faisant la norme.
